Le partenariat public-privé signé entre le gouvernement congolais et l’indien Padiyath ayant donné naissance à l’hôpital du Cinquantenaire Padiyath Medicity est un véritable mouroir pour son personnel de nationalité congolaise.
Doit-on affirmer la phrase selon laquelle l’ennemi d’un congolais est avant tout un congolais, même sans contentieux ? Notre rédaction a durant plus d’un mois compris comment en dix ans, la situation socio-professionnel du personnel congolais se dégrade dans cette formation médicale. Il faudrait signaler qu’à des débuts, le Cinquantenaire avait enregistré plusieurs pages noires avant de devenir le lieu par excellence où les célébrités et les personnalités politiques sont conservées à la morgue et sont pleurées avant d’être conduites dans leurs dernières demeures.
Voici le tableau descriptif de l’injustice à ciel ouvert Padiyath Medicity à Kinshasa :
- Catégorie A constitué du personnel soignant :
- Médecin spécialiste indien : 3 mille dollars américains ou plus ;
- Médecin spécialiste congolais : 1500 dollars américains ou plus ;
- Médecin généraliste indien : 1500 dollars américains ou plus ;
- Médecin généraliste congolais : 182 dollars américains ;
- Infirmier indien : 800 dollars américain ;
- Infirmier congolais : 91 dollars américains.
- Catégorie B constitué des administrateurs :
- Directeur des ressources humaines : 450 dollars américains (revue à la hausse après plusieurs mois de revendications en interne) ;
- Autres personnels de l’admimistration de nationalité congolaise : 150$.
- Catégorie C constituée des radiologues, des techniciens de laboratoire, des aides soignants, des agents de la morgue et des cleaners : 91 dollars américains.
NB : Le salaire du Chairman et tout son entourage de nationalité indienne n’est pas connu par la direction des ressources humaines chargée égalemwnt de la paie. C’est donc, un secret de très haut niveau.
Il faudrait noter que dans tous les salaires du personnel congolais, l’hôpital du Cinquantenaire Padiyath Medicity retranche l’impôt ptofessionnel sur les revenus et la contribution de la caisse nationale de sécurité sociale. Reste à savoir sinces deux contributions arrivent á destination (respectivement à la Direction générale des impôts et à la caisse nationale de sécurité sociale) et que dans le futur, lea ayants-droirs en seront bénéficiaires sans recourir à la presse et à la justice.
Faiblesse de l’État congolais
S’agissant des multiples descentes effectuées dans cet hôpital par les inspecteurs de l’inspection générale du travail (IGT) et crux du ministère national rt provincial de la Santé publique, Hygiène et Prévoyance sociale, le personnel congolais reconnait que ceux de l’IGT sont au courant de ce mauvais traitement tant dans le barème salarial que dans les avantages socio-professionnels, mais rien ne change depuis la mise en place ce partenariat public-privé en mars 2014.
« Ce qui est choquant, à chaque fois que nos compatriotes de l’IGT viennent ici, ils regrettent de nos mauvaises conditions de travail, mais entrent toujours chez le Chairman ou au bureau de l’un de ses très proches collaborateurs et sortent toujours souriant. Ils ne cachent rien et nous disent qu’ils reçoivent des sommes intéressantes. Pourquoi notre Chairman préfère corrompre les inspecteurs qui sont mensuellement à l’IGT, plutôt que d’améliorer notre situation salariale ? La Cour des comptes et l’Inspection générale des finances n’auditent-elles pas les entreprises nées du partenariat public-privé ?, a déclaré un médecin dans l’anonymat.
À comparer à un autre hôpital indien établi également à Kinshasa, totalemet privé, nous citons HJ Hospitals, le personnel de Padiyath Medicity nous fait comprendre que là, les conditions de travail sont totalement prises en compte et il n’y a pas des grognes. « Selon nos collègues de HJ Hospitals, tout est bon et il n’y a presque pas des pertes de cerveaux », a laissé entendre un infirmier congolais.
Toujours dans le souci de beaucoup gagné seul ou avec le gouvernement congolais, nos enquêtent révèlent que Monsieur Padiyath, à travers son entourage indien a, en début août dernie, tous les congolais organisateurs des funérailles sur le site de l’hôpital pour remplacer par sa propre logistique événementielle, question de la mettre quotidiennemeng en location auprès des famillées endeuillées et se faire des recettes non comptabilisées par la caisse générale de l’hôpital.
Le personnel s’interroge sur l’avenir de leurs compatriotes prestataires événementiels, jadis locataires sans dettes de l’hôpital. Constient de cette barbarie installée par leur Chairman, il invite également le ministre national de l’Emploi et Travail ainsi que celui de la Santé Publique, Hygiène Prévonce Sociale a, non seulement se saisir de cette situation malsaine, mais surtout d’auditer ce sujet indien et de l’obliger à augmenter le barème salarial de son personnel congolais.
« Sur base de quel document, pour le même poste, un indien est mieux payé qu’un congolais alors que les deux ont la même qualification dans un même hôpital. La publication au journal officiel du contrat signé entre notre goucernement et Monsirur Padiyath permettra à tout citoyen congolais de connaître les parts et les rôles de chaque partie », se questionne toutes led parties interrogées.
Coopération en danger
Il convient de rappeler que plusieurs investisseurs indiens en République Démocratique du Congo, s’sbusent des congolais dans plusieurs secteurs d’affaires et ne respectent pas les smigs, les lois et les accords signées entre les parties. Notre rédaction invite le gouvernement Siminwa et l’ambassade l’Inde à Kinshasa à prendre au sérieux ces problèmes à répétition qui dérangent la paix sociale depuis l’arrivée en masse des indiens en République Démocratique du Congo en début 2000. C’est possible d’arrêter cette maltraitance des congolais par les indiens en RDC pour éviter un soulèvement populaire qui mettra en mal les relations bilatérales entre New Delhi et Kinshasa. Car, l’on se souviendra que même dans le contingent indien de la MONUSCO, plusieurs bavures étaient commises. Est-ce qu’un investisseur congolais peut-il poser les mêmes actes inhumains en Inde ? La suite !
RÉDACTION
(Congo Nouveau du lundi 21 octobre 2024)