Les étudiants de troisième cycle de l’Université des sciences de l’information et de la communication (UNISIC) ploient désormais sous le poids des frais de scolarité visiblement excessifs avec le comité de gestion dirigée par l’éminent professeur Kambayi Bwatshia. Ces frais sont désormais très élevés comparativement à d’autres établissements universitaires publics et même au comité précédent. «Avant l’arrivée du recteur Kambayi, pour défendre sa thèse, on payait USD 2000. Il n’y avait pas de frais administratifs à USD 1000 ni de pré-soutenance», regrette une source de l’ex IFASIC.
Son arrivée a tout changé. Pour défendre sa thèse, le doctorant est littéralement saigné à blanc. Tenez. Il doit payer USD 3 000 de frais de soutenance publique, USD 1 000 de frais de dépôt et administration, USD 500 de pré-soutenance de thèse, et USD 850 (à payer annuellement). Soit un total de USD 5 350. Des sommes qui n’ont rien à voir avec celles fixées par la décision 025 du ministère de l’ESU.
Les USD 850, à payer obligatoirement avant fin novembre, au risque d’invalider les inscriptions, sont repartis comme tels: USD 100 réinscription au lieu de USD 50, USD 250 de minerval au lieu de USD 150 et USD 500 pour le comité d’encadrement. Gloutonnerie? Ça en a tout à fait l’air!
Et pire encore, les doctorants sont obligés de payer les frais du comité d’encadrement alors que celui-ci n’avait pas été organisé l’an dernier.
«Pourquoi doit-on payer cet argent pour l’année déjà clôturée? Et Cette somme est à payer chaque année», s’exclame une victime. Et cette dernière d’ajouter: «l’argent du comité d’encadrement, c’est pour les professeurs qui participent au comité d’encadrement (trois prof). Qu’est-ce qu’ils feront avec cet argent au moment les comités n’ont pas été organisés et l’année déjà clôturée?».
Autre changement malheureux. Les facilités accordées hier aux doctorants internes, c’est-à-dire les assistants et chefs de travaux qui sont à l’école doctorale, comme la déduction chaque mois d’une somme dans leur prime de transport afin de payer leurs frais avec facilité, sont juste supprimées. Ils sont traités comme tout le monde. Aussi, signale-t-on, les frais de transports par séance d’encadrement fixés à USD 65 pour la thèse et USD 50 pour le DEA est une autre innovation de l’actuel comité de gestion. Décidément, à l’ex IFASIC, le maitre mot est de faire le maximum possible de profit sur les dos des étudiants, même au mépris des règles établies. Inquiétant.
MATSHI Darnell