Le Jokers comedy club a signé sa rentrée le 19 septembre dernier, toujours dans son antre sacré, la salle 13or de l’immeuble Empire. Pour l’occasion, Josué Mpaka a donné le ton de ses ambitions de Jokers. Scène, ambiance, lumières, musique assurée par le DJ Numerator, accueil,… tout y était pour un spectacle haut en couleurs. Montés à bloc, les humoristes Hervé Mukendi, Kevin Zola, Ely Muyuku, Ken Guelord, Evan Lesnar, Bob Kayemba, Tresor Fale, tous plus drôles les uns les autres, ont offert un spectacle exceptionnel.
Présent, le poète et slameur congolais Youssef Brahn n’a pas caché son admiration: «C’est la deuxième fois pour moi de venir au Jokers comedy club. A chaque édition, on a l’impression que les gars s’améliorent tous les jours. On sent qu’il y a un grand travail avec les artistes, mais aussi dans l’organisation, dans la beauté de la scène». Pour lui, cela est très encourageant. «On a souvent tendance à participer à des organisations qui baissent en termes de qualité mais Jokers comédy club, ça monte. Bravo les gars», a-t-il lâché.
Akila, la révélation.
Si l’organisation, l’ambiance où les vannes sortant même du public, les prestations,… ont marqué les esprits, un personnage a singulièrement choqué: Akila Slow. «Il m’a vraiment beaucoup marqué. Les autres, je connais déjà. Mais lui, c’est une découverte», a confié l’humoriste Emmanu Tara.
En effet, le jeune Akila a mis tout le monde d’accord. Au milieu d’autant de stand-upeurs aguerris, du haut de son inexpérience, il a réussi à gagner l’admiration du public du premier essai. Cela est certainement dû au contraste entre sa timidité apparente, le flegme de son phrasé et l’hilarité qu’il provoque. Mais pas seulement, il y a aussi et surtout son talent dopé par l’encadrement de ses ainés.
Le grand retour de Jokers comedy club s’est clôturé avec manière. A la manœuvre, Ely Mukuyu et Kevin Zola. Le tandem a offert au public un bout du sketch «Morgue», un véritable feu d’article d’humour, rien de moins.
HRM