À Kinshasa, la Haute Cour militaire a rejeté ce mercredi la demande de liberté provisoire introduite par le général de brigade Mulongo Dibwe John, poursuivi pour violation des consignes militaires et désertion à l’étranger. Des faits jugés particulièrement graves au regard du code judiciaire militaire congolais.
La décision est intervenue lors d’une audience publique, dans un arrêt avant dire droit. Le président de la chambre, le général de brigade magistrat Jean Paulin Ntshayikolo, a indiqué, selon l’Agence congolaise de presse (ACP) :
« Statuant publiquement et contradictoirement à la majorité de ses membres, le ministère public entendu, la Haute Cour militaire déclare irrecevable la demande de mise en liberté fondée sur la nullité de la procédure antérieure à la comparution du prévenu. Elle renvoie au précédent arrêt du 15 février 2025, qui avait déjà examiné et rejeté cette demande. »
Si la Cour a reconnu la recevabilité de la requête, elle l’a néanmoins jugée non fondée sur le fond. Par conséquent, le général Mulongo Dibwe reste en détention en attendant la suite du procès.
Cette affaire attire l’attention de l’opinion publique tant par le rang de l’accusé que par la nature des faits retenus contre lui. La suite du procès est attendue avec grand intérêt, tant pour le droit militaire congolais que pour la discipline au sein des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC).
Précieuse PETU
