À New York, le 24 septembre 2024, une séance de travail a eu lieu entre le Ministre des Finances, Doudou Fwamba Likunde Li-Botayi, et le Vice-Premier Ministre, Ministre du Plan, Guylain Nyembo, d’une part, et la Directrice du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), Ahunna Eziakonwa, d’autre part. Au cœur des discussions : l’avancement du Programme de Développement Local des 145 territoires (PDL-145T), une initiative majeure du gouvernement congolais.
Au cours de cet échange, il ressort clairement que le gouvernement congolais met tout en œuvre pour accélérer la réalisation de ce programme ambitieux. Le Ministre des Finances, Doudou Fwamba, a insisté sur l’importance de finaliser les infrastructures d’ici la fin de l’année 2024, avec un taux d’avancement qui a déjà atteint 84,1 %. « L’achèvement de cette première phase est crucial pour permettre la transition vers la prochaine étape, qui portera sur le développement des routes de desserte agricole », a-t-il précisé.
De son côté, Ahunna Eziakonwa, numéro un du PNUD, a renouvelé l’engagement de son institution à accompagner la RDC dans ce projet qui vise à améliorer les conditions de vie des populations des territoires concernés. Elle a souligné que le programme n’est pas seulement axé sur des infrastructures physiques, mais aussi sur le renforcement des capacités locales, « un investissement à long terme pour l’avenir de la RDC ».
La question des financements a également été abordée lors de cette rencontre. Doudou Fwamba a annoncé qu’une table ronde serait organisée prochainement avec les partenaires techniques et financiers ainsi que les investisseurs privés, dans le but de garantir un soutien financier durable pour la poursuite du programme. L’objectif est de sécuriser des investissements, non seulement pour la phase en cours, mais aussi pour les prochaines étapes axées sur le développement économique et agricole des territoires.
Ce projet comprend des volets multiples, incluant la construction d’écoles, de centres de santé et de bâtiments administratifs, ainsi que la réhabilitation des routes de desserte agricole. La finalisation de la première phase dans les délais impartis est essentielle pour maintenir le rythme des réformes infrastructurelles dans le pays.
Osée MABIALA
