Dans le cadre de sa mission dans les provinces de l’Est de la RDC, la Première ministre Judith Suminwa a accordée dans la nuit du vendredi 22 novembre à Goma, une audience aux Chefs des Confessions religieuses de la Province du Nord-Kivu.
Interviewé au sortir de l’entrevue avec la Cheffe du Gouvernement, l’Evêque provincial des Communautés Unies du Réveil (CUR) et Président de la plateforme des Confessions religieuses du Nord-Kivu, Joël Amurani, a renseigné que les échanges ont tournée autour de deux points.
«Nous avons d’abord demandé au gouvernement de peser de tout son poids afin de mettre fin à la guerre. Lorsqu’il y a la guerre, il n’y a pas moyen que nous prêchions l’évangile. Lorsqu’il y a la guerre, il n’y a pas moyen que des cultes s’organisent et se tiennent», a-t-il indiqué.
Par ailleurs, les Chefs des Confessions religieuses ont sollicité un moratoire spécial par rapport à la mesure de suppression du Folio 92 (F 92) qui était remis aux demandeurs de de personnalité juridique à titre d’accusé de réception, prise en juin 2024 par le ministre d’Etat en charge de la Justice et Garde des Sceaux, Constant Mutamba.
«Nous lui avons dit que nous, nous sommes dans une zone en guerre, où il y a de l’insécurité, beaucoup de nos temples sont utilisés comme des foyers d’accueil et la situation économique ne permet pas à ce que nous nous acquittions de tous les devoirs tels que recommandés par lui-même», a expliqué le Président de la Plateforme des Confessions religieuses.
A ce sujet, le prélat a fait savoir que le ministre d’Etat en charge de la Justice a, séance tenante, réagi positivement à la requête des religieux.
«Il a promis de faire, dès son retour à Kinshasa, une note circulaire pour nous accorder ce moratoire spécial, nous les églises œuvrant dans la province du Nord-Kivu», a signalé l’Evêque Joël Amurani.
Ces religieux ont réaffirmé aux autorités gouvernementales et provinciales de leur collaboration dans la recherche de la paix dans cette partie de la RDC.
HRM