Le ministère d’État en charge des Affaires étrangères, conduit par Thérèse Kayikwamba Wagner, lance officiellement, ce 18 décembre, la campagne sur la candidature de la République démocratique du Congo comme membre non permanent du Conseil de Sécurité des Nations Unies pour la période 2026-2027. Le vote est prévu le 25 juin 2025. On parle d’un moment historique.
En effet, le pays de Félix Tshisekedi entend renouer avec les aspirations de grandeur qui l’ont toujours caractérisées. Son passé diplomatique particulièrement riche plaide déjà pour lui. «(La RDC) avait déjà siégé à deux reprises au Conseil de sécurité : de 1982 à 1983 et de 1990 à 199… », rappelle la ministre des Affaires étrangères, soulignant d’ailleurs que lors de son dernier mandat au Conseil de Sécurité, la RDC l’avait présidé tout en jouant un rôle clé dans la condamnation de l’agression de l’Irak contre le Koweït lors de la crise du Golfe.
Déterminée, Thérèse Kayikwamba rassure: «La RDC est prête à renouveler cet engagement pour la paix mondiale, en s’appuyant sur son expérience et sa vision pour un multilatéralisme renforcé».
Revitalisation de la diplomatie congolaise
Pour le ministère des Affaires étrangères, la candidature de la RDC s’inscrit également dans un plan global de revitalisation de la diplomatie congolaise.
«Ce projet reflète notre ambition légitime de contribuer activement à la prévention des conflits, à la gestion des crises, et à la promotion des droits humains sur le plan mondial», indique la Ministre d’État, Thérèse Kayikwamba.
Pour arriver à son objectif, la RDC mise sur Notre approche de la RDC un plaidoyer actif, la mobilisation de ses partenaires et un engagement constant à respecter et promouvoir les principes de la Charte des Nations Unies.
Une occasion de défendre la paix mondiale
A en croire le ministère des affaires étrangères, devenir membre non permanent du Conseil de Sécurité est une occasion pour la RDC de défendre la paix mondiale tout en mettant en avant les défis sécuritaires, notamment ceux de l’Est de notre pays.
Il s’agit tout aussi d’une opportunité d’influencer les décisions internationales sur des questions cruciales comme le développement durable, le changement climatique et les droits humains ; ou encore, une opportunité de promouvoir les intérêts stratégiques du pays et sa vision de solutions inclusives et durables face aux défis mondiaux.
Hugo Robert MABIALA