« Éduquer pour transformer, former pour bâtir »: tel est le thème retenu pour cette journée symbolique de l’Enseignement, célébrée chaque 30 avril. À cette occasion, la ministre de l’Éducation nationale et de la Nouvelle Citoyenneté, Raissa Malu Dinanga, a formulé une recommandation essentielle aux enseignants placés sous sa tutelle.
Selon la ministre, il est impératif de valoriser les enseignants, car aucun système éducatif ne peut surpasser la qualité de ses éducateurs. Elle a également souligné que l’innovation dans l’éducation est désormais une nécessité vitale.
Le numérique au service de l’éducation
Dans son allocution, Raissa Malu a rappelé que les outils numériques doivent devenir des alliés précieux pour rendre l’éducation plus accessible, interactive et résiliente. Elle a également insisté sur l’importance de l’inclusion, en déclarant : « Inclure est notre devoir ».
Accessibilité et gratuité : les avancées saluées
Évoquant l’accessibilité à l’éducation, la ministre a salué la politique de gratuité de l’enseignement, portée par le Chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi. Cette initiative, selon elle, a permis de poser les bases d’une transformation durable.
« Grâce à vous, l’idéal d’une éducation publique gratuite, inclusive et de qualité devient peu à peu une réalité. Ensemble, nous avons semé les graines de la transformation. Nous avons élargi l’accès à l’éducation grâce à la politique de gratuité, chère au Président de la République », a-t-elle souligné.
Raissa Malu a rappele que le gouvernement a construit plus de 400 nouvelles écoles et lance dès cette année la réalisation de 3 000 salles de classe supplémentaires.
Une célébration empreinte de sobriété
En raison de la situation sécuritaire préoccupante dans le pays, la ministre Raissa Malu a décidé de suspendre les activités festives prévues pour cette journée. Toutefois, elle a transformé cette occasion en moment de réflexion, mobilisation et foi renouvelée dans le rôle essentiel de l’éducation pour bâtir un Congo plus fort, plus juste et plus solidaire.
Yves Boongo
