La République Démocratique du Congo vient d’atteindre un jalon historique avec la promulgation, par le Président Félix Tshisekedi, de la Loi sur l’Aménagement du Territoire. Cet acte symbolique marque l’aboutissement d’un processus législatif entamé il y a quatre ans et répond à un vide juridique qui remontait à 1957, soit bien avant l’indépendance du pays.
Cette réforme, attendue avec impatience par les acteurs du développement territorial, constitue un fondement structurant pour repenser l’organisation de l’espace national. Elle instaure enfin un cadre légal moderne permettant à la RDC de planifier, de gérer et d’harmoniser son territoire selon les réalités sociales, économiques et écologiques du pays. Elle vise également à prévenir les conflits liés à l’usage des sols et à instaurer une cohérence dans les politiques publiques d’aménagement à tous les niveaux de gouvernance.
Un des lieutenants les plus tenaces de la gouvernance Tshisekedi, le ministre d’État Me Guy Loando Mboyo a su, par son leadership technique et sa persévérance, porter cette réforme avec rigueur et ambition. Son nom s’inscrit désormais en lettres d’or dans les annales du Congo, aux côtés de celles et ceux qui ont façonné l’histoire institutionnelle du pays. Grâce à son engagement indéfectible, un rêve administratif longtemps repoussé est devenu une réalité législative.
A en croire un communiqué de la cellule de communication, le ministère de l’Aménagement du Territoire exprime « sa profonde reconnaissance envers la Première ministre Judith Suminwa Tuluka, le Parlement ainsi que l’ensemble des parties prenantes qui ont soutenu cette démarche ». Leur collaboration et leur sens du devoir ont permis de faire émerger ce texte crucial pour le développement de la nation.
Désormais promulguée, cette loi ouvre la voie à une mise en œuvre ambitieuse et rigoureuse. Des actions concrètes devront suivre: vulgarisation du texte, formation des acteurs territoriaux, mobilisation des structures locales. La RDC dispose enfin d’un outil à la hauteur de sa vocation à devenir un modèle d’aménagement durable et intégré.
Hugo Robert MABIALA