UNISIC en crise : une gestion défaillante détruit l’université dans l’indifférence de la ministre de l’ESU Marie Thérèse Sombo !

L’UNISIC (ex-IFASIC), longtemps symbole de rigueur académique et de prestige, traverse une crise financière sans précédent. Depuis l’arrivée du recteur Kambayi Bwatshia, surnommé par certains « Tout-Puissant », la gestion de l’établissement soulève de vives interrogations, tandis que le personnel se retrouve dans une précarité alarmante.

Primes en retard, personnel en détresse

La tradition qui garantissait le versement des primes du personnel chaque 20 du mois a été brisée sous l’administration actuelle. Selon des sources internes, seules les primes de janvier et février 2025 ont été payées pour l’année académique en cours. Depuis, c’est le silence absolu. Les enseignants et employés peinent à subvenir à leurs besoins essentiels, y compris le transport pour se rendre à l’université.

Pire encore, le comité dirigé par le professeur Kambayi a annoncé que seuls 9 mois de prime seront versés cette année, bien en deçà des 12 mois habituels. Cette décision serait justifiée par des « engagements pléthoriques », pris sans respect des normes budgétaires. Dans les couloirs de l’ex-IFASIC, certains dénoncent une gestion chaotique, qui aurait contraint l’université à puiser dans le budget 2025 pour éponger les arriérés de 2023-2024.

Une institution au bord de l’effondrement

À l’UNISIC, nombreux sont ceux qui considèrent cette situation comme un véritable naufrage administratif. « La stratégie du comité actuel, marquée par des recrutements excessifs et des dépenses non justifiées, a plongé l’établissement dans une instabilité chronique », déplore une source interne.

En seulement trois ans, l’université a vu son prestige s’éroder, mettant en péril cinq décennies d’excellence académique.

L’inaction des autorités inquiète

Tous les regards se tournent désormais vers la ministre de l’Enseignement Supérieur et Universitaire, Marie-Thérèse Sombo. Pourtant, selon plusieurs critiques, la ministre, proche de la famille du recteur, semble peu préoccupée par la descente aux enfers de l’université.

Certains murmurent qu’elle éviterait de froisser Nicole Bwatsha, fille du recteur et influente au sein de la présidence de la République . Cette passivité alimente frustration et colère, aussi bien chez le personnel que chez les étudiants.

Quand la rue deviendra juge

Face à cette indifférence généralisée, une idée fait son chemin : si les autorités ne se mobilisent pas, la rue parlera.

Selon des sources internes, enseignants et étudiants envisagent d’entreprendre des actions de contestation pour dénoncer une situation jugée insoutenable. La mobilisation populaire pourrait bien être la seule alternative pour redonner à l’UNISIC son aura d’antan.

Rémy NSIMBA

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